Chaque soir, devant votre plat préparé réchauffé ou votre pizza, votre Fast Food, vous vous dites " Il faudrait que je mange mieux pour ma santé ... "
Pour beaucoup de personnes, l'arrivée du printemps est alors une période propice à tous les changements et bonnes résolutions, tels que remise en forme physique, modification de son hygiène alimentaires ...
Oui mais voilà, vous ne savez pas par où commencer !! Vous êtes prisonnier de cette mal bouffe routinière et vous n'arrivez pas à vous en libérer ?
Voici ici 5 CLÉS qui vous permettrons de modifier votre alimentation en profondeur et sur du long terme.
CLÉ N°1 : DES PLACARDS ET UN FRIGO SAINS
Cette étape est primordiale dans votre prise de conscience au niveau alimentaire, mais aussi pour éviter toute tentation.
- Première alternative : Débarrassez-vous immédiatement de tous les aliments nocifs et faux aliments pour votre organisme tels que gâteaux, biscuits, pâtes, aliments transformés, biscuits apéritifs, bonbons, chocolat au lait …
- Autre alternative : Terminez ce qu’il vous reste encore dans les placards et frigo, et remplacez au fur et à mesure ces aliments de mauvaise qualité par des aliments qualitativement meilleurs et plus sains.
CLÉ N°2 : RÉDIGER UN SEMAINIER
Afin d’éviter de rentrer le soir et de prendre dans vos placards la première chose qui vous vient dans les mains, fabriquez-vous un semainier, c’est à dire 1 fois par semaine établissez avec votre famille un menu sur la semaine.
Planifier vos repas permettra de mieux vous organiser, gagner du temps, de l’argent et d’éviter ainsi les questions du style :
- Question : « Chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir ? »
- Réponse : « je ne sais pas. Un bon plat de pâtes ou McDo ça te vas ? »
Conseils pour bien vous organiser
- Sur combien de jour souhaitez-vous établir vos menus ?
- Pour combien de personnes ?
- Prenez bien en compte ce qu’il vous reste dans votre garde à manger
- Faites une liste de course
- Faites vos courses en ayant au préalable déjà mangé. Cela évitera toute tentation.
CLÉ N° 3 : MODIFIEZ VOTRE ALIMENTATION
PASSER VERS ALIMENTATION DE QUALITÉ PLUTÔT QUE DE QUANTITÉ
Comme nous l'avons vu plus haut, pour qu'un aliment puisse nourrir correctement vos cellules, il doit contenir des nutriments de qualités.
Pour se faire, les aliments de type BIO seront donc à privilégier dans votre alimentation au quotidien, ceux-ci ne contenant pas ou pratiquement pas de pesticides, additifs alimentaires, perturbateurs endocriniens ...
Quand un aliment ne possède pas toutes les valeurs qualitatives et nutritives, vous devez en consommer beaucoup plus.
Les crises d'obésités et de boulimies généralisées proviennent souvent de la faible qualité de notre alimentation. Notre corps a besoin de nutriments pour survivre et rester en bonne santé.
Lorsque l'on a une alimentation pauvre en nutriments (les plats préparés, pâtisseries, sucreries, cafés, alcool, fast-foods ...), notre corps n'assimile pas toutes les vitamines et minéraux dont il a besoin. On reste sur un état d'insatisfaction et de non satiété.
CLÉ N°4 : COMMENT GÉRER LES ÉCARTS ?
Nous avons tous une vie sociale, sorties avec des amis, restaurants, repas en famille. Est-ce que pour autant vous devez vous priver de sortir ou de manger ce que l’on vous propose ?
- Ne culpabilisez surtout pas
- N'abandonnez pas
Retrouver un équilibre alimentaire est un travail qui demande du temps et une adaptation de votre cerveau et votre organisme.
Ce n’est pas parce que vous venez de faire un écart que tout est réduit à néant.
Le mot ici est « PATIENT, TU DEVRAS ÊTRE !! ».
Arrivez progressivement à une alimentation saine à 80% et permettez-vous un écart alimentaire de 10 à 20%.
Plus vous avancerez dans le temps, moins vous ferez d'écart.
CLÉ N°5 : METTRE EN PLACE UNE ACTIVÉ PHYSIQUE
Quels sont les effets physiologiques de l'exercice physique ?
La liste des bienfaits a exercer une activité est très longue. Elle agit vraiment sur tous les plans de nos systèmes organiques.
- Appareil respiratoire
- Appareil cardio-vasculaire
- Système nerveux
- Système Digestif
- Système Osseux
- Système endocrinien (hormonal)
L’exercice musculaire retentit sur les fonctions endocrines. La réalisation d’une simple session d’exercice (par exemple, un footing de 30 minutes) va conduire à une activation de certains systèmes endocriniens pour maintenir l’homéostasie de l’organisme. Par ailleurs, les effets de l’exercice sur les fonctions endocrines ne s’arrêtent pas avec l’arrêt de l’exercice mais se prolongent la plupart du temps pendant la phase de récupération de l’exercice. L’entraînement, c’est-à-dire la répétition régulière d’exercices, peut agir de deux façons sur les fonctions endocrines : en modifiant la réponse hormonale à l’exercice et/ou en modifiant les fonctions endocrines au repos, en dehors de tout exercice. En d’autres termes, les fonctions endocrines s’adaptent à la répétition d’exercices musculaires. La compréhension de ces adaptations doit permettre d’éviter des pratiques de “substitution” endocrinienne injustifiées chez les sujets entraînés.
Source :
M. DUCLOS1,2 , L. BEN EZZEDDINE-BOUSSAIDI3
- Laboratoire Neurogénétique et Stress, INSERM U471, Institut François Magendie, rue C. Saint Saëns,Université Bordeaux II, 33077 Bordeaux Cedex, France
- Service Sport Santé, Hôpital Pellegrin, Tripode, 33076 Bordeaux, France
- Centre National de la Médecine des Sciences et du Sport, Laboratoire Evaluation Sport Santé, Tunis, Tunisie
